A quoi sert la prime d’assiduité ?

Il n’est pas toujours facile pour un employeur de donner l’envie à ses salariés d’être présents en entreprise. Nombreuses sont effectivement les absences prolongées ou non justifiées, engendrant un manque d’effectifs. Aussi, pour venir à bout de ce véritable fléau, il est possible de verser une prime d’assiduité, en respectant cependant quelques règles.

Une prime pour récompenser les salariés les plus assidus

Comme son nom l’indique, la prime d’assiduité a pour but de récompenser les salariés les plus assidus. Il n’est hélas pas rare que les employés s’absentent de manière prolongées ou encore sans justificatifs, n’assurant ainsi plus leur activité. La prime de présence versée tous les mois ou tous les trimestres vise donc à remercier les salariés les plus présents en entreprise tout au long de l’année.

Cette prime n’entre dans aucun cadre légal et peut donc être mise en place de différentes manières. Ses modalités de calculs sont définies soit sur le contrat de travail, sur la convention collective de l’entreprise, via un accord collectif avec les salariés ou encore par décision unilatérale de l’employeur. Néanmoins, pour éviter d’éventuels litiges, il est préférable d’en préciser les conditions d’attribution par écrit. Soit sous forme d’un accord signé par les représentants du personnel et la direction, soit sous forme de note de service.

Une prime pouvant être réduite voire supprimée

Cependant, cette prime d’assiduité pourra être minorée ou supprimée si les absences sont répétées ou encore injustifiées. Or, l’employeur devra savoir bien faire la différence entre les périodes de travail effectif et celles qui ne le sont pas. En effet, les congés payés, maternité ou paternité, de formation, ou encore les RTT sont considérés comme des périodes de travail effectif. Cela veut dire que ces absences ne pourront pas justifier une diminution de la prime.